L’automédication consiste en une ou des prises de médicaments, légalement vendus, sans l’autorisation d’un spécialiste. Cette pratique bien connue demeure cependant contre-indiquée par des experts en médecine. Quelles sont les raisons qui régissent cette désapprobation ?
Pour protéger les personnes fragiles
Sur le plan sanitaire, tous les individus ne sont clairement pas sur le même pied d’égalité. Chaque organisme humain est doté d’une résistance particulière aux diverses maladies. Pour en savoir davantage, nous vous recommandons de lire cet article. Les niveaux de résistance immunitaire varient, par exemple, selon que nous sommes en présence d’une femme enceinte ou d’un nourrisson. Les jeunes enfants et les personnes du troisième âge sont également très exposés aux risques liés à l’automédication. À cette liste de profils en danger, on peut aussi ajouter les personnes polymédiqués. Il s’agit des patients qui prennent déjà plusieurs médicaments pour soigner une quelconque pathologie. En effet, ce sont là, des patients fragiles pour lesquels les soins médicamenteux sans prescription médicale représentent un grand danger. Ce danger, pouvant être de mort, est susceptible de subvenir par allergie médicamenteuse, interaction médicamenteuse ou overdose.
Pour protéger les personnes atteintes de maladies chroniques
Certains médicaments, en particulier, sont libres d’accès, en pharmacie comme dans les officines. Les comprimés d’aspirine et de paracétamol, par exemple, sont vendus aux patients sans que les pharmaciens exigent une prescription du médecin traitant. Pour cause, ces sirops, pastilles ou comprimés, sont facilement consommables. Les dosages sont relativement connus des patients qui s’en servent, par moment, pour guérir des maux passagers. Il peut s’agir de fièvre, toux, mal de tête, etc. Cependant, pour un patient qui souffre en permanence d’une affection sanitaire, il est strictement conseillé de consulter le médecin traitant pour une ordonnance. Et ce, même en cas de troubles légers. Car, plusieurs médicaments, accessibles avec ordonnance ou non, sont incompatibles avec le traitement spécial délivré par le médecin à son client.